Lapin Musette

Il y a quelques jours, une amie m’a demandé combien j’avais de sacs. Je lui ai répondu : « Trop mais en même temps pas assez ». Je trouve intéressant de vous expliquer mon processus de création, comment j’en arrive à faire un sac. Aujourd’hui, je vais donc vous expliquer ce qui m’a amené à réaliser ce sac besace : le Musette de Sacôtin.

Pourquoi je couds ?

Ça c’est un peu la grande question. Je couds parce que ça me fait du bien. Du bien au moral, du bien dans la tête, du bien dans mon ego. Je couds parce que j’aime le faire, et qu’en plus je le fais plutôt bien. Mais je couds rarement parce que j’ai un besoin. Je suis pas stupide, un sac, on en a pas besoin d’un différent par jour. Mais en même temps, si je peux me permettre de le faire et que ça me coûte pas trop cher, pourquoi m’en priver ?

Pourquoi ce sac ?

Revenons-en à ce qui m’amène à écrire aujourd’hui, le joli sac besace Musette. Je farfouillais, comme d’ordinaire, sur mes sites de mercerie favoris, quand je suis tombée sur cet incroyable coton « Rabbit in the moon » de Paintbrush Studio chez La Mercerie des Créateurs. D’ordinaire, je sais rarement quoi faire d’un tissu quand j’ai un coup de cœur, celui-ci n’a pas échappé à la règle. Je l’ai pris de peur de passer à côté (c’est un tissu en série limité). Et j’en ai pris suffisamment pour ne pas avoir à regretter (cf. ma déconvenue avec le tissu de ma besace). Puis j’ai cogité, en long en large et en travers, changer trois fois d’avis, de modèle… Je ne savais pas avec quoi l’accorder, quel simili, de quelle couleur ? Et puis, l’évidence m’a frappé en pleine tronche, tant et si bien que je m’en suis voulu de ne pas y avoir pensé avant : recyclage de jean ! Le modèle aussi a évolué, je pensais faire un Limbo (moitié besace, moitié sac à dos), mais en fait c’est surtout le côté besace du Limbo qui me plaisait, donc naturellement j’ai changé d’avis pour le Musette et aucun regret !

La création

Quand on utilise du jean, on a très vite peur des épaisseurs, surtout quand on recycle un pantalon qui a déjà ses propres coutures à incorporer. Mais bizarrement, tout s’est très bien passé ! Ma machine a tout avalé sans broncher, même avec la couche d’entoilage en plus. Ce qui fait que je trouve le résultat parfaitement parfait. J’ai voulu y incorporer quelques patchs, qui ont une petite histoire : le papillon m’a été offert par Ingrid, et le Sea Shepherd me rappelle ce en quoi je crois dans ce monde.

Tadam !

Je vous laisse comme d’habitude avec les photos. A bientôt !

6 commentaires

  • Munoz

    Très sympa Le « pourquoi je couds », c est tout a fait moi, quand à « peur de passer à côté », c est bien cela, si je réfléchis trop….Je laisse…et je m en mords les doigts bien trop souvent révélé…. Ton sac est une petite pépite qui ira avec bien des tenues..j adore ce tissu japonisant.

    • Cyrielle

      Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je crois qu’on est beaucoup dans le cas du « pourquoi je couds ». Et après tout, ça nous va très bien 😉
      Pour les tissus, et oui, je me suis trop souvent aussi frustrée de pas me laisser aller, alors maintenant je craque, j’achète. La vie est courte, et puis je meurs pas de faim alors hein !

      Merci pour le compliment pour mon sac, je l’aime vraiment beaucoup beaucoup ^^

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